En 1872, après avoir fréquenté l’atelier de Barthélémy Menn (1815-1893) à Genève, Eugène Burnand se rend à Paris dans le but de parfaire sa formation. Il entre dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme (1824-1904) où il est entouré de jeunes artistes issus des réformes de 1863. Il y découvre de nouveaux principes esthétiques qui ont marqué la seconde moitié du siècle : la valeur de l’esquisse et l’importance de « l’effet ».

Œuvre de jeunesse, Le Jardin des Tuileries témoigne de l’itinérance de l’artiste suisse. En effet, exécuté alors que Burnand a tout juste vingt-cinq ans, la toile possède une double origine. Les jardins, la place de la Concorde et son obélisque, que l’on aperçoit au loin, sont peints « d’après nature » au printemps 1875 à Paris. Toutefois, la toile est achevée l’été même à Seppey en Suisse. Ainsi, le « petit boiteux » du premier plan, attentif aux enfants jouant à la balle devant le grand bassin rond, n’est pas un jeune homme parisien mais bien « un Schaffer de Moudon[1] ». L’œuvre circule également entre ses deux pays d’origine puisqu’elle est exposée à Lausanne puis Genève avant d’être présentée au magasin Le Bon Marché à Paris. Depuis 2019, Le Jardin des Tuileries se trouve au Musée Eugène Burnand qui l’a acquis, et demeure à ce jour l’unique toile dépeignant Paris au sein de l’institution.

Les proches de l’artiste jugent Le Jardin des Tuileries avec sévérité. Son fils, René Burnand (1882-1960), estime que le rendu est « un peu froid », « métallique », « pas fameux[2] ». Son ami, le peintre Evert van Muyden (1853-1922), écrit dans une lettre destinée à l’artiste : « […] Tes arbres ne sont pas dans l’air et le ciel n’est pas léger ni bien gai et jamais une main à mouvement plutôt ample comme la tienne et plutôt large ne traiterait, à mon avis, de tels sujet aussi bien que Morat et la Suisse[3] ».

S’il émane tout de même une certaine mélancolie de cette scène printanière, ses proches semblent ne pas s’être trompés. Ils ont discerné le thème qui répondra le mieux aux aspirations les plus intimes de l’artiste suisse, celui de la ruralité et de la compassion.

[1] Liber Veritatis p. 6.

[2] Idem.

[3] BURNAND, René, Jeunesse de peintres : Eugène Burnand et ses amis, Lausanne : Ed. spec, 1949, p. 116.

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